Le chien dans la bande dessinée

Le chien dans la bande dessinée

À l’image de la littérature, le chien tient une place privilégiée dans les bandes dessinées, pour enfants mais également pour les plus grands. La toute première bande dessinée, datant de l’aube du XXe siècle, parue dans un quotidien new-yorkais, met en scène une exposition canine, marquant le début de la célébrité pour ces chiens, devenus par la suite des héros à part entière dans les cartoons. Le chien a alors tenu dans les débuts une place de faire-valoir pour progressivement devenir le personnage central de la bande dessinée.

Le chien compagnon et témoin muet

Dans les aventures de Tintin et Milou du dessinateur belge Hergé, le fox terrier est le compagnon inséparable du héros de la bande dessinée. Tous au long des albums il reste cependant un chien : les capacités de son flair et de son intuition en font une aide précieuse pour le détective belge Tintin. Il ne parle pas à son maître ni aux autres humains mais on peut suivre ses raisonnements et parfois ses dilemmes entre son devoir et sa gourmandise pour les gros os (Le Sceptre d’Ottokar).

Le chien faire-valoir qui devient incontournable

La bande dessinée Astérix le Gaulois de René Goscinny et Albert Uderzo fait son apparition en 1959. Créé au début pour combler des pages qui semblaient un peu vides, Idéfix devient rapidement le compagnon inséparable d’Obélix, le compère d’Astérix. Il met en évidence le cœur tendre de son costaud de maître, il est amoureux de la nature (il déteste que l’on abatte les arbres), futé et obsédé par les os. Cette gourmandise permettra même de sauver les héros d’un mauvais pas dans Astérix et Cléopâtre. Par la suite, une collection dessinée des mêmes auteurs et portant son nom sera destinée aux plus petits. (Une Aventure d’Idéfix, mascotte d’Astérix et Obelix, édition Dargaud).

Le chien “humain”

Il existe d’autres situations, essentiellement lorsqu’il devient le personnage principal de l’histoire, où le chien est plus humain que chien, y compris dans sa posture. Ainsi, Snoopy, le chien de Charlie Brown (Peanuts de Charles Schulz) se tient droit sur ses pattes arrières et sa niche contient tout ce que peut procurer le confort moderne… ainsi qu’un billard ! En suivant ce personnage, nous sommes plongés dans la vie fantaisiste et/ou imaginaire de ce chien, qui correspond à bien des égards au monde imaginaire dans lequel vivent les petits et parfois les grands. Le comportement devient humain, tout en conservant une communication canine avec les humains, bien que les enfants de la série semblent le comprendre parfaitement : il devient tour à tour leur tourmenteur, leur compagnon ou leur confident.

Les épopées canines

Avec l’apparition des Mangas, bandes dessinées japonaises, de véritables aventures dont les chiens sont les héros ont vu le jour. Ainsi Ginga Nagareboshi Gin, entre 1983 et 1987, raconte l’histoire – à travers de Gin, un Akita Inu – du combat d’une famille de chien chasseurs d’ours (Kuma-Inu) et de leur maître contre un ours (Akakabuto) qui fait régner la terreur dans les montagnes japonaises.

Depuis le premier volume, on passe progressivement du monde humain au monde canin. Les chiens communiquent entre eux par la parole, accessible aux lecteurs mais continuent à aboyer pour les humains de l’histoire. L’auteur, Yoshihiro Takahashi a connu un succès grandissant grâce à son aventure en 18 volumes.

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