Hypothyroïdie du chien

Hypothyroïdie du chien

La glande thyroïde se situe sous la gorge et mesure de 1 à 3 cm selon la taille du chien. Cette glande sécrète des hormones qui agissent à de multiples niveaux ; 95 % des cas d’hypothyroïdie canine sont liés à une atrophie de la glande thyroïde.

La glande thyroïde se situe sous la gorge et mesure de 1 à 3 cm selon la taille du chien. Cette glande sécrète des hormones qui agissent à de multiples niveaux ; 95 % des cas d’hypothyroïdie canine sont liés à une atrophie de la glande thyroïde.
 

L’hypothyroïdie : une maladie du chien d’âge mûr 

L’hypothyroïdie est le trouble hormonal canin le plus fréquent. Les propriétaires soupçonnent rarement que le chien est malade car les symptômes évoluent lentement chez un chien souvent âgé. Ils sont alors mis à tort sur le compte du vieillissement…

Basenjj, bouledogue anglais, boxer, chow-chow, épagneuls, lévriers, pinscher moyen, schnauzers, setter irlandais et anglais représenteraient 50 % des chiens atteints mais toutes les races peuvent être concernées.

Des signes d’hypothyroïdie assez variables 

Dans les cas typiques, la qualité du poil se dégrade nettement : il devient sec, cassant et terne. En principe, le chien ne se gratte pas mais il perd souvent ses poils de manière symétrique au niveau des flancs. Il est également fréquent que la peau devienne grasse : ces états séborrhéiques facilitent les infections cutanées.

Un chien qui grossit alors que son régime alimentaire n’a pas changé peut être suspect d’hypothyroïdie, surtout s’il est de plus en plus réticent à fournir des efforts physiques et s’il devient visiblement frileux.

L’hypothyroïdie  peut aussi entraîner une faiblesse musculaire, des difficultés locomotrices et des troubles du comportement. La maladie perturberait la sécrétion d’autres hormones, comme la sérotonine, dont l’action sur l’humeur est bien connue.

Une confirmation vétérinaire s’impose 

Beaucoup de vétérinaires le disent : « plus on recherche l’hypothyroïdie, plus on la trouve ! ». Le diagnostic de certitude est en effet rendu difficile par le fait que les résultats d’analyse sont souvent « limites ».

A l’auscultation, le vétérinaire peut détecter un ralentissement anormal de la fréquence cardiaque. Un bilan sanguin général met aussi souvent en évidence une anémie et un taux de cholestérol anormalement élevé.

Plus spécifique, le dosage d’une hormone thyroïdienne (la thyroxine ou T4) permet en principe de mettre en évidence que la production est anormalement faible. Problème : le taux de T4 peut varier en fonction des races, des heures de la journée et de l’âge du chien (la baisse est physiologique chez les chiens âgés) ! En cas de doute, le vétérinaire choisit en général de répéter les dosages, à des heures différentes…

Un traitement à vie 

L’hypothyroïdie se traite en administrant des hormones thyroïdiennes au chien, une à deux fois par jour. Une fois démarré, le traitement devra être poursuivi pendant toute la vie du chien. Il est indispensable de répéter les examens vétérinaires après instauration du traitement car l’équilibre est lent à se mettre en place.

Les contrôles vétérinaires sont en général mensuels au début, jusqu’à ce que le chien soit bien équilibré. Ils seront ensuite progressivement réduits à une visite trimestrielle puis semestrielle.

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