Chiot difficile

Chiot difficile

Mon chiot est difficile et ne veut pas s’alimenter, Que faire?

De nombreux facteurs interviennent dans la préférence alimentaire du chien, des facteurs liés à l’aliment (sa forme, son odeur, sa texture), à l’animal lui-même (sa race, son âge, ses habitudes alimentaires) et enfin à son environnement (seul ou en compétition, perturbations, stress…).

Lorsqu’un chien devient difficile, il convient d’abord de s’assurer que cela n’est pas dû à un problème de santé (douleurs dentaires du chien, troubles de l’appétit entraînant une perte de poids…).

Parlez-en d’abord à votre vétérinaire

Un chien se satisfait tout à fait de manger le même aliment tous les jours s’il répond à ses besoins nutritionnels. Lorsqu’il parait « se lasser » d’un aliment, et qu’il n’est pas malade, c’est souvent parce qu’il cherche à acquérir un statut social plus important. Le chien est un animal social, sa manière de manger définit son statut dans le groupe. Le dominant mange en premier : un chien difficile, qui attend d’être regardé pour manger, trie son alimentation et mange lentement se comporte donc comme un animal dominant.

Le propriétaire joue donc un rôle majeur dans l’éducation du comportement alimentaire. Faites-le manger après vous afin de lui faire comprendre la position dominant que vous et votre famille occupez dans le foyer. Evitez de laissez sa nourriture en libre-service qui renforce un comportement difficile.

Habituez-le à accepter qu’on lui retire sa gamelle ou que l’on touche à ses repas sans qu’il grogne.

Le stress est un autre facteur de perturbation de l’appétit. Les changements d’environnement (chiot ou chien adopté, mise en pension, déménagement, voyages…) représentent un stress important pour l’animal, il convient de ne pas changer son alimentation habituelle avant qu’il soit bien adapté à son nouvel environnement.

Quant à l’aliment lui-même, de façon générale, son appréciation par le chien se fait selon la chronologie suivante :

  1. l’identification : il se sert de son odorat pour capter les odeurs et arômes de l’aliment et juger sa température. La qualité et la conservation des matières premières est un critère d’appétence essentiel. Grâce à son odorat performant, un début d’oxydation des graisses est perçu très rapidement par le chien. Il peut refuser de manger avant que le propriétaire ne soit capable de déceler la moindre odeur rance.
  2. la sélection : c’est encore l’odorat qui permet d’établir la préférence.
  3. la préhension en bouche : il perçoit la taille, la forme et la texture de l’aliment. Sa texture doit s’adapter à la force des mâchoires et à la taille des dents.

Puis interviennent le broyage et la phase de digestion. Si le chien associe des sensations négatives à l’ingestion d’un aliment, il peut développer une aversion qui le poussera à refuser l’aliment. Pour conserver toutes les qualités organoleptiques d’un aliment une fois ouvert, il est important de choisir des conditionnements adaptés à la consommation mensuelle du chien, et conserver le sac rangé dans un récipient hermétique, à l’intérieur et à température stable. Mieux vaut ne pas choisir un sac plus grand qui obligerait à une conservation plus longue.

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